Bordeaux en tete devant le Bayern Munich, Marseille retrouve ses marqueas
Les girondins de Bordeaux en tete
Mardi en conférence de presse, Laurent Blanc se languissait d'affronter le Bayern Munich pour voir ce que son équipe avait dans le ventre après ses deux défaites en Championnat. Il a vu, et toute l'Europe a constaté comme lui, que Bordeaux avait cette année un groupe capable de rivaliser avec les grands clubs européens. Après avoir arraché un point à Turin (1-1) en septembre, Bordeaux a pris les commandes du groupe A grâce à sa victoire, mercredi à Chaban-Delmas, sur le Bayern Munich (2-1). Un succès mérité même si les Bordelais se sont compliqué la tâche en inscrivant un but contre leur camp et vendangeant deux penalties... A mi-parcours, les hommes de Blanc comptabilisent sept points et devancent la Juventus - vainqueur d'Haïfa 1-0 - de deux unités et le Bayern de trois. Un petit matelas qui permet d'attendre avec sérénité le retour en Bavière dans quinze jours et d'envisager la qualification pour les huitièmes.

Mardi, Laurent Blanc avait également affirmé que son équipe défendait mal, qu'elle était trop attirée par le but adverse. Il doit désormais se réjouir du talent offensif de ses deux défenseurs centraux. Mickael Ciani et Marc Planus ont été les deux buteurs d'un match renversant. Car avant de devenir un des deux héros du match avec une splendide talonnade convertie en but, Ciani a connu la mésaventure de marquer contre son camp après seulement neuf minutes de jeu en déviant un corner de Müller. Cette entame catastrophe aurait pu enterrer l'homme décisif contre Haïfa (1-0). Cela a, au contraire, décuplé sa détermination.
Bordeaux possède une défense en or, et ce n'est pas du luxe à l'heure où Chamakh et Cavenaghi ont perdu leur instinct de buteurs. Avant la pause, Planus, au combat avec Altintop, a donné l'avantage à des Bordelais revenus de loin. Dans ses tâches défensifs, Planus a par ailleurs été intraitable face à la montagne Toni (54e) et au malin Klose (63e). Emballant en début de partie, le Bayern s'est vite éteint, à l'image de son meneur de jeu Thomas Muller, expulsé après seulement une demi-heure. A dix contre onze, les Bavarois ont souffert même si Toni a failli égaliser (71e, tête sur le poteau). Avant cela, Bordeaux a eu l'occasion de se mettre à l'abri. Mais Gourcuff, qui a osé une ''panenka'' (66e), et Jussiê (88e) ont manqué leur penalty. Il était écrit que les défenseurs bordelais seraient seuls les héros de ce match.
L'OM obtient ses premiers points
Un but de son défenseur argentin Gabriel Heinze redonne l'espoir à Marseille. L'Olympique de Marseille marque ses trois premiers points
dans le Groupe C. Le FC Zürich n'est pas parvenu à enchaîner après son exploit sur le terrain de l'AC Milan. L'OM a terminé à dix.
But refusé
L'OM pensait avoir débuté de la meilleure des manières en marquant par l'intermédiaire d'Hilton au bout de trois minutes après un coup franc de Benoît Cheyrou mais le défenseur brésilien était signalé hors-jeu. L'ancien milieu de terrain de l'AJ Auxerre tentait sa chance de loin tandis que Lucho et Brandão combinaient bien attaque au milieu d'une défense tenu de main de maître par le capitaine Hannu Tihinen.
L'OM pousse
Le ballon circulait bien des deux côtés du terrain mais chaque formation peinait un peu à ajuster la dernière passe et à éviter le piège du hors-jeu. Milan Gajić s'essayait d'un tir du coin de la surface tandis que l'OM répondait par deux tentatives de suite juste avant la pause. Sur un centre de Valbuena, Hilton ne parvenait pas à cadrer, et Leoni s'interposait superbement devant Brandão après un service à ras de terre de Mamadou Niang.
Mandanda présent
C'est Zurich qui débutait mieux la seconde période et obligeait Steve Mandanda à faire son premier véritable arrêt de la soirée sur une frappe lointaine de Johan Vonlanthen. Marseille ne se décourageait pas et tout le bloc se jetait vers l'avant avec pour volonté de trouver Brandão, pivot efficace des attaques olympiennes.
Heinze le sauveur
Alors que Marseille se demandait si tous ces efforts et toutes ces opportunités allaient enfin payer, Gabriel Heinze allait se charger de donner une réponse. Une touche rapidement jouée permettait à Lucho de se créer un peu d'espace pour centrer au deuxième poteau en direction de son compatriote argentin qui s'appliquait pour déposer, du droit, le ballon au fond des filets.
Zurich tente tout
Les locaux avaient le mérite de ne pas relacher la pression et de tout tenter pour revenir au score, notamment sur un coup franc de Gajić que détournait Mandanda malgré le rebond. Une tête d'Alain Rochat donnait le frisson à tout le camp marseillais dans les derniers instants mais l'équipe de Deschamps tenait bon. L'OM tentera de confirmer ce succès pour le match retour le 3 novembre. Le FC Zürich devra également l'emporter pour croire encore à la qualification.
Mardi en conférence de presse, Laurent Blanc se languissait d'affronter le Bayern Munich pour voir ce que son équipe avait dans le ventre après ses deux défaites en Championnat. Il a vu, et toute l'Europe a constaté comme lui, que Bordeaux avait cette année un groupe capable de rivaliser avec les grands clubs européens. Après avoir arraché un point à Turin (1-1) en septembre, Bordeaux a pris les commandes du groupe A grâce à sa victoire, mercredi à Chaban-Delmas, sur le Bayern Munich (2-1). Un succès mérité même si les Bordelais se sont compliqué la tâche en inscrivant un but contre leur camp et vendangeant deux penalties... A mi-parcours, les hommes de Blanc comptabilisent sept points et devancent la Juventus - vainqueur d'Haïfa 1-0 - de deux unités et le Bayern de trois. Un petit matelas qui permet d'attendre avec sérénité le retour en Bavière dans quinze jours et d'envisager la qualification pour les huitièmes.

Mardi, Laurent Blanc avait également affirmé que son équipe défendait mal, qu'elle était trop attirée par le but adverse. Il doit désormais se réjouir du talent offensif de ses deux défenseurs centraux. Mickael Ciani et Marc Planus ont été les deux buteurs d'un match renversant. Car avant de devenir un des deux héros du match avec une splendide talonnade convertie en but, Ciani a connu la mésaventure de marquer contre son camp après seulement neuf minutes de jeu en déviant un corner de Müller. Cette entame catastrophe aurait pu enterrer l'homme décisif contre Haïfa (1-0). Cela a, au contraire, décuplé sa détermination.
Bordeaux possède une défense en or, et ce n'est pas du luxe à l'heure où Chamakh et Cavenaghi ont perdu leur instinct de buteurs. Avant la pause, Planus, au combat avec Altintop, a donné l'avantage à des Bordelais revenus de loin. Dans ses tâches défensifs, Planus a par ailleurs été intraitable face à la montagne Toni (54e) et au malin Klose (63e). Emballant en début de partie, le Bayern s'est vite éteint, à l'image de son meneur de jeu Thomas Muller, expulsé après seulement une demi-heure. A dix contre onze, les Bavarois ont souffert même si Toni a failli égaliser (71e, tête sur le poteau). Avant cela, Bordeaux a eu l'occasion de se mettre à l'abri. Mais Gourcuff, qui a osé une ''panenka'' (66e), et Jussiê (88e) ont manqué leur penalty. Il était écrit que les défenseurs bordelais seraient seuls les héros de ce match.
L'OM obtient ses premiers points

But refusé
L'OM pensait avoir débuté de la meilleure des manières en marquant par l'intermédiaire d'Hilton au bout de trois minutes après un coup franc de Benoît Cheyrou mais le défenseur brésilien était signalé hors-jeu. L'ancien milieu de terrain de l'AJ Auxerre tentait sa chance de loin tandis que Lucho et Brandão combinaient bien attaque au milieu d'une défense tenu de main de maître par le capitaine Hannu Tihinen.
L'OM pousse
Le ballon circulait bien des deux côtés du terrain mais chaque formation peinait un peu à ajuster la dernière passe et à éviter le piège du hors-jeu. Milan Gajić s'essayait d'un tir du coin de la surface tandis que l'OM répondait par deux tentatives de suite juste avant la pause. Sur un centre de Valbuena, Hilton ne parvenait pas à cadrer, et Leoni s'interposait superbement devant Brandão après un service à ras de terre de Mamadou Niang.
Mandanda présent
C'est Zurich qui débutait mieux la seconde période et obligeait Steve Mandanda à faire son premier véritable arrêt de la soirée sur une frappe lointaine de Johan Vonlanthen. Marseille ne se décourageait pas et tout le bloc se jetait vers l'avant avec pour volonté de trouver Brandão, pivot efficace des attaques olympiennes.
Heinze le sauveur
Alors que Marseille se demandait si tous ces efforts et toutes ces opportunités allaient enfin payer, Gabriel Heinze allait se charger de donner une réponse. Une touche rapidement jouée permettait à Lucho de se créer un peu d'espace pour centrer au deuxième poteau en direction de son compatriote argentin qui s'appliquait pour déposer, du droit, le ballon au fond des filets.
Zurich tente tout
Les locaux avaient le mérite de ne pas relacher la pression et de tout tenter pour revenir au score, notamment sur un coup franc de Gajić que détournait Mandanda malgré le rebond. Une tête d'Alain Rochat donnait le frisson à tout le camp marseillais dans les derniers instants mais l'équipe de Deschamps tenait bon. L'OM tentera de confirmer ce succès pour le match retour le 3 novembre. Le FC Zürich devra également l'emporter pour croire encore à la qualification.
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